Les chroniques d'Esther H

dimanche 6 novembre 2011

Shimon Peres : ''un raid israélien se rapproche''

Interviewé par la deuxième chaîne de la télévision israélienne pour savoir si une option militaire plutôt que diplomatique se rapprochait" pour régler la question du nucléaire iranien, Shimon Pérès a répondu: "Je le crois, je pense que les services de renseignement de tous ces pays regardent leur montre, préviennent leurs dirigeants qu'il ne reste plus beaucoup de temps" pour empêcher l'Iran de mettre la main sur l'arme atomique.
Le rapport que l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) s'apprête à publier, probablement mardi 8 novembre prochain, devrait prouver que l'Iran mène dans le domaine nucléaire diverses expériences ne pouvant se justifier que dans le cadre d'un programme militaire, dit-on dans les milieux diplomatiques occidentaux.
Les médias israéliens ont rapporté cette semaine que le Premier ministre Benyamin Netanyahou tentait d'obtenir un consensus de son gouvernement en vue d'une attaque ciblée sur les installations nucléaires iraniennes. Le journal Haaretz affirme dans son édition
du dimanche 6 novembre que les Etats-Unis ne sont pas parvenus à obtenir un engagement israélien clair selon lequel l’Etat juif ne mènera pas d’attaque surprise contre l’Iran.

le site Haaretz.com

L'annonce d'un deuxième plan d'autérité en France dans les prochains jours



Le gouvernement présentera dans les jours à venir un plan de rigueur de "6 à 8 milliards d'euros", qui sera intégré lors de la deuxième lecture du projet budget 2012. Le président de la République, Nicolas Sarkozy, de retour du sommet de crise de l'Union européenne l'a confirmé, le 27 octobre dernier lors de son intervention télévisée.

Dans cette fin d'année marquée par la crise économique et les ambitions électorales, on imagine avec aisance que le gouvernement tentera de jouer l'argument de la "justice sociale" à travers notamment des mesures fiscales. Il serait en effet décidé que l'impôt sur les bénéfices des entreprises les plus importantes passerait provisoirement de 33% à 36%. Cette mesure rapporterait un milliard, soit un centième des profits du Cac 40.

Mais qui va donc payer le différentiel de ce plan de rigueur, les cinq à sept milliards restants ?

En analysant les annonces des dirigeants ces derniers jours, c'est sans effet de surprise que l'on peut affirmer que ce sont les travailleurs et les tailles dans les services publics qui pour l'essentiel règleront la facture.

Les mesures envisagées : 

Réduction des dépenses de santé :

Le projet de loi de financement de la Sécurité sociale prévoit une progression de 2,8% pour 2012. Ce taux pourrait être abaissé à 2,5% comme le soulignait le JDD du 30 octobre.

Hausse de la TVA

Le taux réduit actuellement à 5,5% apllicable notamment aux produits alimentaires, aux travaux dans les logements, à la restauration et à l'hôtellerie serait dans le collimateur pour passer à 7% , pour une partie au moins de ces catégories.


Gel des allocations familiales

Aucune augmentation au 1er janvier 2012. Valérie Pécresse, ministre du Budget l' a annoncé le 27 octobre dernier dans l'Hémicycle : les allocations familiales ne seront revalorisées que le 1 er avril 2012. Cela peut sembler dérisoire et pourtant ce décalage de trois mois devrait priver les familles françaises de 130 à  140 millions d'euros.

Diminuer les dépenses des collectivités locales

Le gouvernement envisagerait de contraindre les collectivité locales à limiter leurs dépenses pour un montant de 4 milliards d'euros. Leurs dotations, servies par l'Etat, ont déjà été diminuées de 200 millions par le précédent plan de rigueur d'août dernier.

Vu les prévisions de croissance à la baisse et la crise qui frappe notre pays,  ces mesures sont particulièrement injustes et inefficaces. D'autres mesures notamment la suppression du paquet fiscal voté en 2007 seraient plus appropriées dans une période de sinistrose économique.

Le paquet fiscal a démontré son inefficacité économique et a été dénoncé dans un rapport parlementaire dressant un bilan critique de la mesure sur les exonérations de charges sur les heures supplémentaires.
Nombreux experts notamment des syndicalistes l'ont noté très vite, cette mesure sur les heures supplémentaires n'a pas permis de travailler davantage  et de gagner plus, donc de consommer plus.

Par définition, la cible de la mesure sur l'exonération des heures supplémentaires est les salariés ou fonctionnaires qui effectuent des heures supplémentaires (c'est-à-dire des heures effectuées au delà de la durée légale qui reste fixée à 35 heures hebdomadaires ou 1607 heures par an).
ont été trop souvent exclus :
– les salariés pour lesquels il n'y a pas de décompte horaire du travail
et notamment les nombreux cadres ou les salariés ayant été considérés
comme tels dans les accords de branche ou d'entreprise. Pour ces salariés
bénéficiant de forfaits jours par an, la durée du travail se compte en jours
travaillés et non en heures travaillées. Les travailleurs indépendants, chefs de petites entreprises par exemple qui se paient sur les bénéfices réalisés et n'ont pas de décompte horaire du travail ainsi que les professions libérales.
Cette mesure a été une entrave à la relance du pouvoir d'achat. La promesse travaillait plus pour gagner plus n'a pas été tenue car beaucoup d'employeurs au moment de l'embauche présentaient et présentent toujours un salaire plus bas qu'auparavant tout en faisant miroiter un salaire bien supérieur grâce au double effet des heures supplémentaires : elles sont majorées et en plus elles donnent lieu à exonération d'impôt. Sans évoquer les employeurs beaucoup du Cac 40 qui n'ont jamais payé les heures supplémentaires.

Par ailleurs le relèvement du  taux de TVA réduit à 5,5% dans la restauration ou le bâtiment que pourrait décider le gouvernement, les taxes sur les mutuelles,  2,2 milliards en un an, et la hausse de la CSG pour les salariés, 600 millions,  vont amputer le pouvoir d'achat des classes moyennes et contribuera au contraire à aggraver la croissance.



Mobilisation générale pour le logement

 Fondation Abbé Pierre
Mobilisation générale pour le logement

Contrat social
Je signe la pétition

mercredi 2 novembre 2011

Pour les sans-abris: indignons-nous le 10 novembre prochain

Au XXIe siècle alors que les marchés financiers engrangent des milliards par jour, personne ne devrait perdre la vie sur les pavés des villes....

S'indigner par les livres c'est bien, par la rue c'est mieux !

Une pensée pour ce jeune couple qui a perdu son bébé ce matin dans la rue...


JOURNEE DE MOBILISATION A L’APPEL DES COLLECTIFS :
- La coordination nationale des professionnels de l’urgence sociale
- La Plateforme «Un chez-soi pour tous»
Pour la première fois, les sans logis mobilisés, les associations, les
salariés de l’urgence sociale, les syndicats, collectifs locaux et institutions
nationales se rassemblent pour faire entendre leur colère face au
mépris du gouvernement pour les lois qui protègent les plus fragiles.

Plus de 8 millions de personnes sont aujourd'hui en France sous le
seuil de pauvreté. Le contexte de crise économique accroît le nombre
de ménages en difficulté, les prix de l’immobilier n’ont jamais été aussi
élevés...
Alors que 84% des Français jugent insuffisante l’action
des responsables politiques en matière de logement, le gouvernement
communique sur sa politique du «logement d’abord» sans se donner
les moyens de la mettre en oeuvre.
L’association Droit au logement (DAL) a critiqué au début de l'année les chiffres 2010 du logement social avancés par le secrétaire d’Etat au Logement, Benoist Apparu, en demandant notamment que soient rendus des comptes sur le nombre de HLM effectivement livrés mais aussi détruits.

Le gouvernement a annoncé plus tôt jeudi que plus de 131.509 logements sociaux avaient été financés en 2010, qualifiant ce chiffre de « record absolu depuis 30 ans ».
Or, estime le DAL dans un communiqué, « chaque année, les ministres du Logement nous font des annonces démagogiques sans qu’il soit possible de vérifier, quelques années après, combien de logements HLM ont été réellement livrés ».
« Concrètement, il faut instaurer la traçabilité des financements HLM : c’est-à-dire que l’on puisse connaître 3, 4 ou 5 ans plus tard avec quels budgets ont été réalisés les logements sociaux livrés, et leur nature », demande l’association.
Par ailleurs, déplore le DAL, « cette annonce fait très certainement abstraction du nombre de logements sociaux qui ont été démolis, vendus, ou dont l’affectation a changé », et « ne détaille pas non plus la nature des logements sociaux ».
L’association réclame ainsi « la transparence sur la production des HLM en France », « des aides conséquentes pour les construire, au lieu de subventionner les spéculateurs », et « l’utilisation de 100% de l’épargne populaire à des fins sociales et d’intérêt général, notamment un nombre élevé et réel de logements sociaux ».

 Aussi aujourd’hui, près de 700 000 personnes sont privées de domicile
personnel, les lois en matière de droit et d’accès au logement (DALO,
SRU…) ne sont pas respectées, et le secteur de l’hébergement d’urgence
et d’insertion est délaissé, au mépris des individus et du code
d’action sociale qui affirme pourtant le droit à l’accueil inconditionnel
pour toute personne qui en exprime le besoin.
Face à cette situation inhumaine pour tant d’hommes, de femmes et
d’enfants, et en réponse au cynisme du gouvernement qui refuse de
considérer la gravité et l’urgence de la situation une mobilisation citoyenne est prévue

J E U D I 1 0 N O V E M B R E :
- 1 4 H  D E V A N T  L E S É N A T - manifestation
- 19H PLACE DES DROITS DE L’HOMME - rassemblement
à Paris mais aussi partout en France, afin de faire entendre les revendications suivantes :
- La mise en oeuvre du droit à l’accueil inconditionnel de toute personne sans-abri, toute l’année
et avec des moyens adaptés aux besoins, jusqu’au relogement.
- La garantie d’un accompagnement social global proposé aux personnes qui en ont besoin, et
la participation des personnes mal logées à l’élaboration des politiques qui les concernent.
- Un moratoire sur les expulsions et la prévention de toutes les formes
d’exclusion
- L’application de la loi DALO, et un plan d’urgence pour le relogement rapide
des prioritaires DALO, des sans logis en campement de mobilisation, en habitat de fortune, ou à la rue
- La mobilisation des logements et locaux vides
- Contre le logement cher : une vraie régulation des loyers, de l’immobilier
et du foncier pour rendre le logement accessible à tous, la réalisation massive de logements
sociaux et l’abandon des mesures qui fragilisent la vocation sociale
des HLM.
JEUDI 10 NOVEMBRE - 14H DEVANT LE SÉNAT
15 rue de Vaugirard Paris 6è, M° 4 et 10 «Odéon» ou RER B «Luxembourg»
1 9 H  S U R  L A P L A C E D E S D R O I T S D E L ’ H O M M E

M° 6 et 9 «Trocadéro» PROGRAMME DE LA MOBILISATION À PARIS

14h : Marche organisée par le Collectif des Associations Unies et le collectif
«Urgence un Toit», en direction des plus hautes institutions de la République, pour interpeller
le Sénat, l’Assemblée nationale, le Conseil économique et social, et arriver Place des Droits
de l’Homme. Les associationsdemanderont la mise en oeuvre en urgence de
réformes ambitieuses pour sortir notre pays de la violente crise sociale qu’il traverse.

19h : Rassemblement «un toit pour tous» sur la Place des Droits de l’Homme, au Trocadéro
20h : Nuit blanche à l’initiative du collectif «Urgence un Toit» sur la Place des Droits de l’Homme.
Repas solidaire, spéctacles de rue et autres animations,
témoignages, installation
du bivouac, petit déjeuner solidaire …
Pour plus d’informations : http://collectifurgenceuntoit.over-blog.com