Les chroniques d'Esther H

samedi 17 janvier 2009

Gaza : Ne contribuons pas à attiser les haines...




Je pense que rien ne doit attiser la haine...
Le travail des médias doit être à mon sens plus didactique .
Il est un devoir de dire les faits certes, mais aussi d'analyser plus amplement les tendances politiques, les différentes idéologies et comportements face à cette crise sans précédent.
La même chose doit être faite côté palestinien.

Les deux peuples, chacun à leur manière, vivent dans un climat de crainte et de peur du lendemain.

Evident à comprendre pour les Palestiniens, plus difficile à appréhender de la part des Européens pour les Israéliens, surtout quand on ne connaît pas bien la société israélienne, si complexe tant au niveau social que politique.

Du côté palestinien, et vu l'horreur de Gaza, les générations de demain risque de se réfugier dans l'extrémisme.Les Israéliens dans la riposte sans fin.
Les mentalités ne changeront pas seules. Il faudra faire un pas de chaque côté.

Aucun Israélien ne peut accepter les débordements comme celui fait cette semaine par Avigdor Liebermann, député israélien d'extrème droite.
Cette déclaration a fait pour le coup l'effet d'une petite bombe dans le conflit israélo-palestinien.Ce genre de personnage public est un "poison" pour la politique à mener en Israël.

J'en ai profondément honte.
Mais il faut savoir que cet extrémiste ne reflète pas la position du gouvernement israélien et surtout pas celle des Israëliens, même si il est évident que les antagonismes sont puissants.

La paix dans cette région du monde ne peut passer que par la connaissance de l'Autre.

Passer par une connaissance de "cet Autre maudit" est une nécessité...
Il est une question de survie pour les deux peuples de discuter, et pas seulement des territoires, chacun doit arriver en effet à comprendre ce qui génère depuis tant de temps cette haine.
La dialectique des deux haines s'entretenant l'une l'autre, celle des deux mépris, le mépris du dominant israélien sur l'arabe colonisé, mais aussi le nouveau mépris anti-juif nourri de tous les ingrédients de l'antisémitisme européen classique, cette dialectique est en cours d'exportation.
Cela doit cesser. C'est grave.
En France, certains mouvements notamment beaucoup d'extrême gauche doivent faire attention à leur propos et devraient appeler davantage à l'apaisement des esprits.
La tumeur israélo-palestinienne est en cours de métastases dans le monde.
Avec l'aggravation de la situation en Israël et en Palestine la double intoxication, l'antijuive et la judéocentrique, va se développer partout où coexistent populations juives et musulmanes.
Le cas français est significatif.En dépit de la guerre d'Algérie et de ses séquelles, en dépit de la guerre d'Irak, et en dépit même du conflit israélo-palestinien, juifs et musulmans coexistent en paix en France.
Cependant une ségrégation commence à poindre.
Une rancœur sourde contre les juifs identifiés à Israël, qui couvait déjà dans une jeunesse d'origine maghrébine, est désormais en train de déployer ses armes.De leur côté, les institutions juives dites communautaires entretiennent parfois une certain enfermement et mériteraient à engager davantage la discussion et à pratiquer un peu plus d'ouverture avec cet Autre.

Toutefois l'anti-judaïsme, l'antisémitisme, quelques soient les formes sous lesquelles il se manifeste est intolérable.
Ne contribuons pas à attiser les haines.
Ne devrions-nous pas au contraire mobiliser l'idée française de citoyenneté comme pouvoir de fraternisation entre musulmans et juifs ?
Je pense que rien ne doit attiser la haine...
Le travail des médias doit être à mon sens plus didactique .
Il est un devoir de dire les faits certes, mais aussi d'analyser plus amplement les tendances politiques, les différentes idéologies et comportements face à cette crise sans précédent.
La même chose doit être faite côté palestinien.

Les deux peuples, chacun à leur manière, vivent dans un climat de crainte et de peur du lendemain.

Evident à comprendre pour les Palestiniens, plus difficile à appréhender de la part des Européens pour les Israéliens, surtout quand on ne connaît pas bien la société israélienne, si complexe tant au niveau social que politique.

Du côté palestinien, et vu l'horreur de Gaza, les générations de demain risque de se réfugier dans l'extrémisme.Les Israéliens dans la riposte sans fin.
Les mentalités ne changeront pas seules. Il faudra faire un pas de chaque côté.

Aucun Israélien ne peut accepter les débordements comme celui fait cette semaine par Avigdor Liebermann, député israélien d'extrème droite.
Cette déclaration a fait pour le coup l'effet d'une petite bombe dans le conflit israélo-palestinien.Ce genre de personnage public est un "poison" pour la politique à mener en Israël.

J'en ai profondément honte.
Mais il faut savoir que cet extrémiste ne reflète pas la position du gouvernement israélien et surtout pas celle des Israëliens, même si il est évident que les antagonismes sont puissants.

La paix dans cette région du monde ne peut passer que par la connaissance de l'Autre.

Passer par une connaissance de "cet Autre maudit" est une nécessité...
Il est une question de survie pour les deux peuples de discuter, et pas seulement des territoires, chacun doit arriver en effet à comprendre ce qui génère depuis tant de temps cette haine.
La dialectique des deux haines s'entretenant l'une l'autre, celle des deux mépris, le mépris du dominant israélien sur l'arabe colonisé, mais aussi le nouveau mépris anti-juif nourri de tous les ingrédients de l'antisémitisme européen classique, cette dialectique est en cours d'exportation.
Cela doit cesser. C'est grave.
En France, certains mouvements notamment beaucoup d'extrême gauche doivent faire attention à leur propos et devraient appeler davantage à l'apaisement des esprits.
La tumeur israélo-palestinienne est en cours de métastases dans le monde.
Avec l'aggravation de la situation en Israël et en Palestine la double intoxication, l'antijuive et la judéocentrique, va se développer partout où coexistent populations juives et musulmanes.
Le cas français est significatif.En dépit de la guerre d'Algérie et de ses séquelles, en dépit de la guerre d'Irak, et en dépit même du conflit israélo-palestinien, juifs et musulmans coexistent en paix en France.
Cependant une ségrégation commence à poindre.
Une rancœur sourde contre les juifs identifiés à Israël, qui couvait déjà dans une jeunesse d'origine maghrébine, est désormais en train de déployer ses armes.De leur côté, les institutions juives dites communautaires entretiennent parfois une certain enfermement et mériteraient à engager davantage la discussion et à pratiquer un peu plus d'ouverture avec cet Autre.

Toutefois l'anti-judaïsme, l'antisémitisme, quelques soient les formes sous lesquelles il se manifeste est intolérable.
Ne contribuons pas à attiser les haines.
Ne devrions-nous pas au contraire mobiliser l'idée française de citoyenneté comme pouvoir de fraternisation entre musulmans et juifs ?

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